Lorsqu’il s’agit de lancer une activité économique, la question se pose toujours de savoir ce qui est dans mon intérêt. Être un indépendant ou une société à responsabilité limitée. Il n’y a pas de réponse concrète sans analyser les particularités de chaque cas.

 

Les deux options ont leurs avantages et leurs inconvénients, ce qui est bon dans un sens est mauvais dans l’autre, examinons les avantages de chacune :

  • Indépendant :
    • Coût d’incorporation plus faible.
    • Gestion plus rapide de la mise en service.
    • Réduction des coûts administratifs.
    • Diminution du quota de travailleurs indépendants.
    • Informations économiques privées.
  • Société à responsabilité limitée :
    • Responsabilité limitée.
    • Image de l’entreprise.
    • Gestion avec les partenaires.
    • Facilité de financement.
    • La fiscalité.

Chacun des points ci-dessus sont ceux que nous prendrons en compte pour prendre la bonne décision dans chaque situation, de cette façon nous serons sûrs de décider de la meilleure option, mais pour cela il est nécessaire de les connaître en profondeur.

  • Coût de la constitution en société, un travailleur indépendant ne doit pas vraiment se constituer en société, il doit seulement s’inscrire auprès des autorités fiscales et de la sécurité sociale. Alors qu’une société à responsabilité limitée doit effectuer un dépôt de capital, demander un nom, signer un acte devant un notaire, inscrire la société au registre du commerce et s’enregistrer auprès des autorités fiscales et de sécurité sociale.
  • Le temps nécessaire à un freelance pour être opérationnel est une question d’heures. Toutefois, l’entreprise a besoin d’une à deux semaines pour accomplir toutes les formalités.
  • Les obligations formelles d’une société anonyme sont beaucoup plus importantes, donc le coût administratif est plus élevé, fiscalement elle est obligée de tenir une comptabilité conforme au plan comptable général, tenir le livre des procès-verbaux, le livre des actionnaires, la légalisation des livres, le dépôt des comptes. Un travailleur indépendant en estimation directe simplifiée serait obligé de tenir un livre des recettes, des dépenses, de la trésorerie et dans certains cas un livre de provision de fonds.
  • La cotisation d’une société indépendante augmente par rapport à celle d’un travailleur indépendant normal d’environ 20 %, sans compter les dix-huit mois de forfait dont bénéficie le travailleur indépendant normal.
  • Les sociétés anonymes sont tenues de déposer leurs comptes auprès du registre du commerce, ce qui signifie que leurs comptes sont publics et accessibles à toute personne qui en fait la demande.
  • La responsabilité du travailleur indépendant à l’égard des créanciers est son propre capital, c’est-à-dire qu’il est responsable, avec son patrimoine personnel actuel et futur, de toute dette générée par l’activité économique. Si la société anonyme, comme son nom l’indique, a une responsabilité limitée au capital de la société, et s’il n’y a pas eu de mauvaise foi avérée de la part des associés ou des administrateurs, ceux-ci n’auront pas à répondre avec leurs biens personnels.
  • Afin de donner à l’entreprise une image plus corporative, il est toujours préférable d’opter pour une société à responsabilité limitée, même s’il s’agit d’une entreprise individuelle.
  • Dans le cas d’une société à responsabilité limitée avec plusieurs associés, les actions des associés et leurs droits et obligations sont régis par les statuts de la société elle-même et par la loi sur les sociétés.
  • Lors d’une demande de financement, dans les deux cas, les institutions financières demanderont toujours une garantie, mais dans le cas des sociétés à responsabilité limitée, celles-ci ont l’avantage de disposer d’informations économiques plus claires et plus précises, ce qui génère une plus grande confiance dans les institutions financières.
  • En termes d’imposition, les indépendants sont imposés à un taux variable et progressif, tandis que les entreprises sont imposées à un taux fixe. Cela nécessite une étude exhaustive dans chaque cas, mais comme référence générale, nous dirions qu’avec de faibles revenus, la meilleure option est un impôt variable et progressif, et avec des revenus élevés, un taux fixe est préférable.